La bonne fée de la famille
La famille Nelissen peut être décrite comme socialement consciente et très engagée. Maria Nelissen, fille aînée du fondateur de Nelissen Steenfabrieken et épouse de Miel Bertrand, était une dame au grand cœur. Sa générosité en disait long. Tout au long de sa vie, elle a donné de l’argent à de bonnes œuvres, mais aussi à des paroisses, des couvents, des religieuses et des prêtres. Mais elle n’attendait rien en retour. « Un prêté pour un rendu », très peu pour elle.
Une bonne fée
Faisant preuve d’une grande générosité envers l’église et la paroisse de St Michael à Kesselt, elle était tout aussi généreuse pour ses neveux, nièces et autres descendants de sa famille très ramifiée. Elle-même n’a pas eu d’enfant. Tante Maria, comme l’appelait la famille Nelissen, était-elle une vraie bonne fée ? « Sans aucun doute », se souvient Gaston Nelissen, son neveu. Elle n’hésitait jamais à délier les cordons de sa bourse. Lors des anniversaires de la famille, chacun recevait de l’argent. Elle faisait également preuve de générosité lors des fêtes de famille. C’était une tante très appréciée. Une personne comme on les aime ! Nous avions beaucoup de respect pour elle. Elle nous manque toujours. »
La dévotion à l’église
« Elle était très catholique et dévote », dit Gisela Gevers à propos de sa tante. « Chaque année, elle faisait dire des messes pour les chers défunts de sa famille et d’autres personnes. Elle entretenait des contacts étroits avec des couvents, des religieuses et des prêtres à Kesselt et bien au-delà. Elle leur donnait de l’argent. Elle a même transféré de l’argent en Inde pour soutenir le travail des missionnaires. Elle était toujours prête à aider et avait un grand sens de la justice. »
Aux impôts
Elle était minutieuse dans tout ce qu’elle faisait. Elle gardait tout bien en ordre. « Elle prenait note de chaque messe (annuelle) payée et en conservait un reçu », témoigne Gisela Gevers. Selon Gaston Nelissen, elle avait consigné toutes les dépenses dans un livre. « Elle les conservait pour les impôts. Plus tard, je suis allé au bureau des impôts avec. J’y ai remis un sac rempli de papiers sur lesquels étaient inscrits les dons, à la stupéfaction des inspecteurs des impôts. Cela leur a permis de voir où allait tout l'argent de son compte bancaire », ajoute-t-il encore.
Des fêtes
Les fêtes de famille que Tante Maria organisait régulièrement étaient légendaires. « C’est un rôle qui était fait sur mesure pour elle. Sa maman (Anna-Maria Haesen) organisait également des fêtes de famille. « La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre », confie Gisela Gevers. « Presque tous les quinze jours, elle recevait chez elle 10 à 15 membres de la famille. Et au menu, il y avait du lapin aux pruneaux. Tout comme sa maman, elle était une véritable mère poule pour sa famille. Elle la gardait unie. »
Au bureau
La briqueterie de son père lui tenait à cœur. Miel Bertrand, son époux, et Mathieu Nelissen, fils aîné d’Alfons et père de Gaston Nelissen, ont dirigé la briqueterie au nom de la deuxième génération de la famille. « Tante Maria travaillait à la comptabilité », ajoute Gisela. « Elle faisait cela méticuleusement. Ainsi, elle contrôlait les comptes. Elle a découvert des choses qui avaient échappé aux employés de la comptabilité. »